Enfant d'une divinité mineure
Drachmes : 100 Je suis : Un demi-dieu Parent divin : Hécate Feat. : Garrett Hedlund Localisation : Dans le Princesse Andromède
| Sujet: Alabaster C. Torrington - Son of Magic Lun 8 Avr - 12:03 | |
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✖ Alabaster C. Torrington ✖ 16 ans ∞ Né aux Enfers (palais souterrain d'Hécate) ∞ Américain ∞ Hécate ∞ Célibataire ∞ Partisan ∞ ft. Garrett Hedlund « The time, it has come, to destroy your supremacy » ✖ My Story ✖ Vous - Allez, raconte-nous! Moi - Non. Vous - S'il-te-plaît! Moi - Non. Vous - Juste un tout petit peu!! Moi - J'ai dit non, z'êtes sourds ou quoi? Vous - Alleeeeez... *grands yeux implorants* Moi - .... Bon, d'accord, mais c'est vraiment parce que c'est vous. Autant que vous le sachiez, je n'aime pas parler de mon enfance, alors écoutez bien maintenant, parce que je ne me répéterai pas. J'ai passé les premières années de ma vie près de mon père. Durant ses études et un peu après, il gagnait sa vie dans une sorte de cirque, car il est maître dans l'art des illusions (une des raisons pour lesquelles Hécate s'est intéressée à lui, en plus du fait qu'il pouvait voir à travers la Brume), mais après, il s'est servi de ses études pour accéder à un travail un peu plus 'sûr': banquier. Nous avons vécu dans un petit appartement de New York, jusqu'à mes dix ans. Quelques mois après mon dixième anniversaire s'est montrée une de mes pires ennemis: Lamia, de laquelle j'apprendrai plus tard qu'elle est ma propre demi-soeur, car elle est également une enfant d'Hécate. C'est d'ailleurs elle qui a façonné le sortilège qui permet aux monstres de sentir les demi-dieux (merci grande soeur!), comme vengeance contre Héra pour avoir tué ses enfants. Lamia a trouvé notre maison et mon père a tenté de me cacher, en vain. Lamia m'a trouvé, mais mon père l'a attaquée juste au moment où elle allait me tuer. Il ne faisait pas le poids, bien entendu, contre un monstre âgé de plusieurs millénaires, mais il m'a donné quelques secondes, et j'ai eu le temps de me ruer vers la porte. En l'ouvrant, j'ai crié "Viens Papa!" et j'ai dévalé la première volée de marches qui menaient vers le rez-de-chaussée. C'est alors que j'ai entendu un bruit mat, comme quelque chose de lourd qui tombe sur le sol. "Papa?" Je me suis rendu compte qu'il ne m'avait pas suivi, aux prises avec le monstre. J'ai timidement remonté quelques marches et risqué un oeil par la porte restée ouverte. Mon père me regardait, mais ses yeux étaient vides. Un liquide rouge mordait le bleu de sa chemise, et se répondait sur le parquet, sur lequel il était allongé. Au-dessus de lui, Lamia léchait ses dents rouges et pointues, sa queue de serpent se pliant et roulant sous elle pour la maintenir en équilibre. Cette scène restera dans ma mémoire, en permanence, pour les prochains mois et ne me quittera pas une seule semaine pendant les prochaines années. Avec un hurlement muet j'ai dévalé les escaliers et me suis retrouvé dans la rue. Je voulais crier au secours, mais si je le faisais, Lamia saurait immédiatement où je suis, même sans mon odeur. Car oui, même à cet âge-là, je savais que j'étais un demi-dieu; mon père me l'avait dit. J'ai couru et pris le métro, qui m'a amené tout au Sud de la ville. A partir de là, je me suis plus ou moins perdu, je prenais le bus, puis le train à nouveau, mais je n'avais pas d'argent. Entre temps, j'étais recherché, car la police avait retrouvé le corps de mon père. Ils pensaient que j'avais été pris en otage ou tué; ou alors que c'était moi qui avais tué mon père. Lamia, quant à elle, ne me laisse pas une journée de répit. Il fallait donc que je reste constamment en mouvement, bien qu'il y avait des moments où je voulais tout simplement me laisser tuer par Lamia. Je m'accusais et m'accuse encore de la mort de mon père. Si j'avais été là, si je n'étais pas parti... j'aurais pu faire n'importe quoi! Prendre le chandelier et l'assommer par exemple. Lui asséner la cocotte minute sur la tête. Au lieu de quoi, j'avais héroïquement pris mes jambes à mon cou sans même me préoccuper de si mon père me suivait ou pas. J'étais un lâche. Cette affirmation résonnait en quasi permanence dans ma tête. Tu es un lâche. Tu as laissé ton père mourir. Honte sur toi. J'avais prié les dieux de l'Olympe de m'accorder leur secours, mais aucun d'eux ne m'a jamais répondu. J'ai prié ma mère, également, mais elle m'a dit en rêve qu'elle ne voulais pas s'immiscer. Comme Lamia et moi étions tous les deux ses enfants, elle ne voulait pas que l'un de nous meure de sa main. Le prochain mois fut sans doute l'un des plus durs de ma vie. J'avais du mal à trouver de la nourriture et de l'eau. Je collectionnais les cents trouvés par terre, dans l'espoir d'en accumuler assez pour m'acheter quelque chose dans les distributeurs automatiques. J'avais très envie d'aller voir la police, puisque j'étais recherché, mais si je le faisais, je serais obligé de rester à un seul endroit. En plus, à long terme, ils m'enverraient soit dans un orphelinat, soit dans une famille d'accueil, où je pourrais patiemment me tourner les pouces en attendant que Lamia me trouve. Mais il y avait des moments où je me disais juste: pourquoi ne pas tout simplement y aller? Je prends quelque chose à manger, qui sait, peut-être pourrais-je même voler un porte-monnaie, et ensuite, je repars. Mais je savais bien que je ne pouvais pas. La police me retrouverait à coup sûr, et là, j'allais être sous stricte surveillance. De plus, inutile de leur parler de Lamia, mon père m'avait expliqué que les mortels voyaient le monde à travers quelque chose qu'on nomme la Brume et qui déforme la réalité afin de la rendre plus plausible. A mon avis, tout ce qu'ils allaient voir, c'était une charmeuse de serpent absolument adorable. Je bivouaquais donc chaque deuxième ou troisième nuit à un endroit différent. La plupart du temps, je cherchais la protection de la forêt, mais il n'y en avait pas beaucoup. En général, je passais mes nuits dans un enclos si j'étais dans la campagne, sous un porche quelconque ou dans la rue si j'étais en ville. Je préférais les ponts le plus souvent, car ils me mettaient dans l'ombre, mais l'ennui était qu'ils étaient pour la plupart déjà pris d'assaut par d'autres SDF. J'utilisais les fleuves ou les ruisseaux pour me laver, mais il n'empêche que quoi que je fasse, je serai sale à la fin de la journée. Je fus sauvé deux ou trois mois après la mort de mon père: mon chemin a croisé celui d'un groupe de tsiganes américains qui m'ont accueilli un soir pour manger avec eux, et j'ai tout de suite accepté. Je leur ai raconté mon histoire, en faisant passer Lamia pour une sorte de psychopathe, mais ils m'ont cru: pas étonnant, ma photo devait avoir été dans tous les journaux quelques mois auparavant. Ils ont décidé de me garder avec eux, et je n'eus pas à m'en plaindre: les tsiganes bougeaient tout le temps, pile ce dont j'avais besoin. Ils m'ont raconté leur histoire à eux: ils venaient d'Europe, mais étaient venus aux Etats-Unis dans l'espoir de trouver un bon endroit où s'installer. Et comme ils n'en avaient pas encore trouvé, et comme je devais rester en mouvement, nous avons fait route ensemble, et ce pendant un peu plus d'un an. Ensuite, ils ont décidé de s'établir à Norfolk en Virginie. Quant à moi, ils m'ont donné un peu d'argent en me disant que je pouvais revenir quand je le voulais. J'ai accepté l'argent et suis parti de mon côté, mais bien que j'étais heureux d'avoir recouvré un peu de liberté, leur jovialité allait me manquer, même si ils m'avaient par moment un peu énervés. Ne sachant quoi faire, j'avais pris un train pour New York. Durant tout le long, je fis des prières aux dieux pour qu'ils m'envoient ne serait-ce qu'un peu d'aide. Mais ils ne m'ont jamais répondu. Pourquoi répondraient-ils à un minable demi-dieu mineur? Hah! C'est là qu'avait commencé mon antipathie pour eux. J'ai cependant remarqué que j'arrivais à plier la Brume à ma volonté, et même que j'arrivais à en créer des objets. Au début, ce n'étaient que des objets du style fourchette, couteau, stylo, bouteille, mais au fur et à mesure, j'arrivais à créer plus. Une fois, j'ai même réussi à me créer un quignon de pain... mais ce n'est pas ça qui m'a rassasié. Dans le train, ce ne fut pas Lamia qui me trouva mais un chien des Enfers. Au début je ne l'avais pris que pour un dogue un peu plus gros, mais j'arrivais à voir à travers la Brume. Je ne vais pas vous faire un compte-rendu détaillé du combat, mais tout ce que je peux vous dire, c'est que notre wagon s'est détaché et a déraillé, et que c'est là que, à court d'idées, j'ai ordonné à la Brume de me donner une arme pour tuer les monstres. Je me suis retrouvé avec une épée d'or impérial en main qui a expédié le chien des Enfers au Tartare. Je pense d'ailleurs qu'il y végète encore. Tout le monde me prenait bien sûr pour responsable du déraillement, et j'ai donc dû fuir de nouveau. J'ai trouvé refuge dans une forêt proche du lieu de l'accident, et j'y ai eu mon deuxième coup de chance: j'ai rencontré deux dryades qui avaient vu l'incident. Elles ont immédiatement reconnu ma nature de demi-dieu et m'ont informé d'un lieu où les personnes comme moi sont en sécurité: la Colonie des Sang-Mêlés. Elles m'ont également donné l'emplacement exact, qui était quand même assez loin de l'endroit où le train a déraillé. Il me restait encore un peu d'argent, mais plus assez pour avoir un billet de train. J'ai donc pris le bus jusqu'à la prochaine gare, et je suis monté clandestinement dans le train en direction de New York. Je me suis pris un siège libre, et à chaque station, je me cachais dans les toilettes pour que le contrôleur ne me voit pas. A Montauk, je suis descendu en douce, et j'ai pris le bus jusqu'à une station proche de là où je pensais être l'emplacement de la Colonie. Sauf que plus je marchais, plus je m'interrogeais: il n'y avait que des champs de culture, des champs et des champs partout. Et aucune trace de Colonie. Pourtant, mon instinct me dit que j'étais proche. Au final, je l'ai trouvée, mais après trois heures de marche et une bonne dose d'égratignures laissées par le blé des champs. En plus, bien sûr, de tous les jurons que je sortais parce que je m'énervais, mais que je vais passer sous silence ici. Cependant, à la Colonie, j'en fus quitte pour mes espoirs: un directeur acariâtre qui me toisa comme un mouton de poussière qu'il rêvait de passer à l'aspirateur (mais qu'il ne faisait pas parce qu'il avait la flemme), un vice-directeur assez ennuyeux, et des pensionnaires qui n'avaient même pas idée de qui était Hécate. "Hécate," leur disais-je. "La déesse de la Magie, des ombres, de la face cachée de la lune, des carrefours...." "La déesse de Carrefour? Ah stylé! Et elle fait Intermarché aussi?" Inutile de vous dire que j'ai eu un grand moment de solitude. Le pire, ce fut le bungalow. Les enfants d'Apollon avaient un bungalow rutilant, les Arès un bungalow guerrier, parfaitement à leur norme, celui des Aphrodite ressemblait à une maison de poupée géante (ce qui expliquait peut-être que toutes les filles ressemblaient à Barbie et les garçons à Ken), sans parler, bien sûr, des bungalows de Zeus et d'Héra. Et moi? Et bien ma mère était tellement mineure qu'elle n'avait même pas droit à un bungalow. Par contre, j'eus la chance de végéter pendant deux ans dans le bungalow d'Hermès. Trente demi-dieux, une odeur pas toujours fraiche et des affaires qui disparaissent tout le temps. Bref, j'ai adoré. Soyons sérieux. Au bout de deux ans, j'en eus marre. Marre de ne pas être considéré par la plupart des pensionnaires. Marre que ma mère ne soit pas considérée. Marre que cet imbécile aviné de M. D. nous prenne tout le temps de haut. Marre de Chiron qui ne trouvait rien à dire. Marre de tout. Et alors, j'ai eu mon troisième coup de chance. Lorsque j'ai appris que Cronos se reformait, et qu'il jurait de mettre un terme au règne des Olympiens, je n'en ai pas cru mes oreilles. Ça paraissait trop beau pour être vrai. C'était Luke qui m'en avait parlé. Il m'avait entendu, à un moment où je me plaignais des Olympiens, de cette Mafia divine! Il m'a envoyé un message-Iris me disant que je pouvais les rejoindre. Qu'il avait un bateau, où ses recrues pouvaient venir. Je n'ai pas passé un soir de plus à la Colonie. J'ai pris un sac, y ai amassé mes maigres affaires, enfilé mon gilet pare-balles et attaché mon épée d'or à ma ceinture, et je suis parti pendant le dîner. Personne ne m'a vu. Trouver le bateau ne fut pas si difficile que ça. Une fois arrivé à la route, j'ai extirpé une drachme d'or de ma poche, et l'ai lancé sur l'asphalte en invoquant le Chariot de la Damnation. La taxi m'a emmené au port où se trouvait le bateau (la Princesse Andromède). Pendant ce temps, j'avais créé un arc-en-ciel à partir de la Brume et y ai sacrifié une de mes dernières drachmes afin d'envoyer un message à Luke pour lui dire que j'arrivais. Lorsque je suis arrivé au port, j'ai été surpris par la taille de l'imposant 'Princesse Andromède', mais j'ai réussi à y entrer. Les gardes m'ont soumis à un interrogatoire auquel Luke en personne est venu mettre fin (j'étais un des premiers demi-dieux à me joindre à la cause de Cronos) pour dire que c'était d'accord. J'ai eu droit à une cabine plus luxueuse que mon lit étroit du bungalow 11,et j'y suis encore. Là, vous êtes contents? Vous -Ouiiii! Moi - Bien. On mange à quelle heure?
✖ Me, Myself & I ✖ ✖ Behind the screen ✖ Âge •ln(e^(√256)) Bon j'arrête de faire ma scientifique embêtante. J'ai 16 ans. Prénom ou pseudo • Morgane (pseudo) Sexe • Mon caryotype (supposé normal) inclut une paire de chromosomes X. Comment as tu connu le forum ? • Grâce à Google mon ami! Présence • Au moins une fois par semaine pour l'instant, mais ça peut varier, car j'ai le bac en juin. Ma présence peut donc sensiblement diminuer, d'autant plus que je suis sur deux autres forums RPG. Autre chose ? • Je me suis cassé et déplacé deux métacarpiens de la main gauche en janvier, et même si je me suis faite opérer, tout ne va pas aussi bien qu'avant. Donc il se peut que je mette un peu de temps à répondre aux RPs, mais ne vous inquiétez pas, je réponds! Code du règlement • Validé par Athé' image by consolation-prizes # code by shiya. |
Dernière édition par Alabaster C. Torrington le Lun 8 Avr - 14:23, édité 2 fois |
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